Je remercie les éditions Michel Lafin ainsi que Camille pour l'envoi de ce service presse et cette très belle découverte.
Jay Asher est un auteur que j'apprécie tout particulièrement et avec qui je suis certaine de passer de bons moments de lecture. Étant adepte des réécritures de contes, ce roman graphique m'a très rapidement intrigué et j'étais impatiente de découvrir cette nouvelle version. Conte très célèbre des frères Grimm, adapté d'une légende allemande, l'histoire débute dans le village de Hamelin, envahi par les rats, où les habitants meurent de faim et de maladies. C'est alors qu'un joueur de flûte se présente, affirmant pouvoir les débarrasser de ces animaux à l'aide de son instrument en échange d'un paiement. Mais les habitants refusent de payer et pour se venger, le musicien attire tous les enfants dans la forêt et plus personne ne les revirent. Dans la version de Jay Asher et Jessica Freeburg, nous faisons également la connaissance de Maggie, une jeune fille sourde et pleine de douceur, qui fera la connaissance de ce mystérieux joueur de flûte. J'ai eu un très gros coup de cœur pour les illustrations qui sont, à mes yeux, tout simplement magnifiques avec une petite touche de poésie. Ils sont à la fois d'une douceur et d'une noirceur déconcertante. C'était un vrai plaisir que de parcourir ces planches. J'ai passé une agréable lecture et j'ai été ravie de redécouvrir à travers la plume de ces deux auteurs le conte d'Hamelin. J'ai été charmé par les deux personnages principaux. J'ai ressenti, à travers eux énormément de tendresse, d'émotions, mais aussi beaucoup de colère et un certain esprit de vengeance. Dans un premier temps, j'ai presque regretté que l'histoire soit écrite sous ce format. Il faut dire qu'à travers une bande-dessinée, bien qu'elle fasse tout de même plus de cent pages, il manque ce petit quelque chose, cet approfondissement que j'attendais. Avec un peu de recul, je me dis que ce n'est peut-être pas plus mal et qu'il s'agit même d'un choix judicieux et original. Ainsi, Jay Asher et Jessica Freeburg continuent de faire planer le mystère sur les tragiques événements dont est issue cette légende. Pour conclure, Le joueur de flûte de Hamelin est un roman graphique captivant, mais aussi très touchant. Les dessins de Jeff Stokely sauront vous transporté dans cet univers à la fois doux et sombre.
0 Commentaires
Il est très rare quand je m'attarde sur des BD puisque j'en lis très peu, mais celle-ci m'a intrigué par son graphisme et par son résumé. C'est un petit peu sceptique que j'ai débuté ma lecture, mais je dois dire que j'en suis agréablement surprise.
Nous suivons Faustine, une adolescente de 15 ans, qui vit seule avec son père constamment absent. Un soir, son père lui raconte l'expérience farfelues de sa jeunesse l'ayant amené à appréhender le monde d'une différente façon, puis disparaît de nouveau. Un jour, prise d'affreuses migraines, elle ouvre le tiroir à pharmacie du théâtre de son père et y découvrir des dizaines de bocaux de pilules bleues. Malgré sa réticence et l'absence de toute indication, elle décide d'en avaler une… Ce qui m'a le plus frappé en débutant ma lecture, c'est le graphisme. Les dessins sont vraiment splendides et en parfait accord avec le style poétique et morne de l’œuvre. Les personnages évoluent dans une ambiance très froide, sombre, lourde et pesante. Mais quand on s'attarde un peu plus sur le récit, on se rend compte qu'il est rempli de chaleur et d'une certaine profondeur. L'auteur traite, à travers sa bande dessinée de nombreux sujets encore tabous, qui font peur et dont on n'ose pas réellement parler. Sur un fond fantastique, nous sommes amenés à réfléchir sur les différentes répercutions qu'engendre la mort, la maladie ou encore l'absence d'un être qui nous est cher. Toutefois, malgré les beaux messages qui sont véhiculés, l'atmosphère que dégage ce premier tome -et sans doute les deux prochains- à quelques choses de très mélancolique et terne. Il vaut mieux débuter notre lecture quand on a le moral et certainement pas lors d'une journée grise et pluvieuse. Le récit est sous forme de voix-off, avec très peu de dialogues. Cette façon de faire, donne un ton assez monotone et peut sembler trop plat et linéaire. L'album se termine avec une fin à suspens. De nombreuses questions sont soulevées et nous donne envie d'en découvrir les réponses en poursuivant notre lecture avec la suite des aventures de Faustine. En conclusion, Des fragments de l'oubli nous laisse, dans un premier temps, assez perplexe. Bien qu'avec un style très poétique et de très beaux messages, la monotonie de l'histoire se fait grandement ressentir et prend le dessus sur les nombreux aspects positifs. Toutefois, par curiosité, je lirais la suite avec la plus grande intention.
Pour les mangas, je marche vraiment par périodes. Je peux donc jurer que par ça pendant plusieurs semaines et ensuite, ne plus en ouvrir un seul durant des mois. Ce premier tome m'a été offert par une amie, que je remercie encore mille et une fois -et qui, j'espère, se reconnaîtra si elle passe par là- et je me suis dit que c'était l'occasion de me replonger dans l'univers nippon.
N'ayant pas pris la peine de lire le résumé, la couverture ne nous annonçant pas réellement ce qui nous attend, de quel genre il s'agit, je me suis plongée dans cette lecture sans savoir dans quoi je me lançais. Et j'en suis ressortie, totalement conquise. Autant par l'histoire, que par les dessins. A travers six chapitres, ce premier tome sert principalement d'introduction et pose le contexte de l'histoire, nous permettant ainsi de faire la connaissance de Ran et de toute sa famille, mais aussi de ses camarades de classe, de certains de ses professeurs et de ses nouvelles rencontres. Ran est la cadette d'une famille de puissant sorciers, mais ne contrôlant pas encore la totalité de sa magie contrairement aux autres membres de sa famille. Ce non-contrôle de pouvoir ainsi que son petit côté d'enfant rebelle l'entraîne dans des situations pour le moins désobligeantes, au plus grand damne de son grand-frère et de son père. Ce manque de maîtrise apporte avec lui son lot de situations cocasses et de scènes pleines d'humour. Notamment, lorsque Ran décide de se transformer en adulte et conserve sa naïveté et son innocence d'enfant. Les personnages sont assez pittoresques et haut en couleurs. Leur différence de caractère est un atout majeur et nous permet de nous attacher assez rapidement à chacun d'entre eux. L'héroïne est une petite fille pleine de vie avec une espièglerie sans limite et qui m'a beaucoup amusée. J'ai également été attendrit par sa détermination à vouloir rejoindre sa mère qui lui manque et ce par tous les moyens possibles et inimaginables. Je ne pourrais terminer cette chronique sans vous parler du graphisme de ce manga. Je trouvais déjà la couverture vraiment magnifique, mais alors les planches me laissent sans mots. Les décors sont produits dans les moindres détails, l'expression sur le visage des personnages nous transmettent au premier coup d’œil le sentiment recherché. Le mangaka a réalisé un travail vraiment minutieux et vraiment agréable à regarder. Je n'avais jamais eu de coup de cœurs pour un mangaka et bien maintenant, c'est chose fait ! En conclusion, Le monde de Ran est un manga prometteur, drôle et magique. J'ai vraiment hâte de me procurer le deuxième tome et de découvrir les nouvelles aventures de Ran. Une fois rentrée dans cet univers, vous n'êtes pas près de vous ennuyer !
MJ'ai acheté ce premier tome un peu sur un coup de tête. Une envie irrésistible de lire une bande dessinée, de découvrir d'autre horizon et surtout de me plonger dans une lecture rapide et sans prise de tête. Lisant que très peu de BD et surtout n'en ayant pas lu depuis une éternité, il s'agissait donc pour moi d'une grande découverte autant au niveau de l'auteur que de l'illustrateur.
L'univers est riche et étonnement fascinant par ses créatures ou encore son environnement. Nous sommes plongés dès les premières pages dans un monde parallèle au notre avec des allures steampunk, ce qui a su me ravir au plus haut point. L'intrigue monte progressivement au fil des pages et nous rend complètement addictif à l'histoire. Je n'ai pas vu les pages défiler sous mes yeux et lorsque la dernière à été tournée, je me suis maudite de ne pas avoir acheté le deuxième tome le même jour. La fin nous laisse sans voix et nous amène à nous poser une tonne de question. Les personnages sont attachants et remplis d'humour. Ils ont tous un caractère bien différent et pour le moins électrique, ce qui donne des scènes, un peu, épiques et hilarantes. Par contre, ce qui me chagrine le plus, surtout pour une bande-dessinée qui pourrait s'adresser à la jeunesse, ce sont les héroïnes plantureuses qui en viennent forcément à se dénuder ou les quelques allusions déplacées que l'on peut retrouver déjà dans ce premier tome. Ekhö est pour moi une agréable découverte et m'a permis de me redonner goût à la lecture de BD. Je suis impatiente de découvrir la suite et conseille fortement ce premier tome à tous les amateurs de fantastique et de steampunk. |
@Aliybooks
Pour découvrir des publications cachées... |