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Un grand merci à Babelio pour cette masse critique spéciale, ainsi qu'aux éditions Castlemore qui, en plus du premier tome, m'ont également envoyé le second. Une très belle surprise à la réception !
Avant ma lecture, je n'avais jamais entendu parler de cette saga, que ce soit à travers les livres ou les films. Alors, étant passionnée des chevaux depuis petite, je ne pouvais pas résister à l'envie de le découvrir lorsqu'on me l'a proposé ! Fille de deux scientifiques, Mika voit ses projets pour l'été être remis en cause lorsque ses parents apprennent qu'elle a échoué son année scolaire. Elle se voit donc contrainte de passer ses vacances dans le haras de sa grand-mère, qu'elle connaît à peine, afin de travailler ses cours. Seulement, une fois sur place, elle fera la découverte de Whisper, un étalon indomptable qu'elle seule semble comprendre. Il est toujours difficile de parler d'un roman jeunesse lorsqu'on ne l'est plus. Il y aura toujours ces quelques petites choses qui nous, adultes, nous feront bondir alors que ces éléments plairont, sans l'ombre d'un doute, à un public très jeune. Quoi qu'il en soit, cette histoire m'a rappelé de nombreux souvenirs d'enfance, notamment lorsque je lisais Grand Galop ou encore Heartland. L'histoire reste étonnement simpliste et ne se démarque pas, pour ma part, des autres romans traitant du même sujets. Il s'agit d'une lecture qui ressemble en tout point à de nombreuses autres lectures et qui, en plus de ça, garde les mêmes clichés habituels. Je m'explique ; Mika est une citadine pure et dure qui ne connaît rien de la vie à la campagne, qui n'a jamais monté un cheval de sa vie et qui, comme par hasard, va se découvrir un talent remarquable pour l'équitation. Seulement, ça ne s'arrête pas là. Comme dans tout roman sur les équidés, nous avons le droit à la petite peste, la cavalière qui monte comme une professionnelle, mais qui s'arrange pour ne jamais s'occuper elle-même de son cheval. Un classique. Le roman est relativement courte, les actions s'enchaînent assez rapidement, même trop rapidement. J'ai trouvé que certains points auraient mérité d'être approfondis afin de permettre une meilleure compréhension et appréhension de l'univers équestre. Malgré ces points faibles et cette trame qui n'a rien d'originale, l'histoire apporte avec elle son lot de très beaux messages, surtout lorsqu'on n'a qu'une dizaine d'années. Ainsi, à travers le personnage de Mika, l'auteur permet de faire comprendre à nous, lecteur, qu'on ne peut pas toujours suivre le merveilleux destin que nos parents nous dessinent. Ce n'est pas parce que nos parents sont médecins ou avocat qu'on doit exercer le même métier qu'eux ou que, parce qu'ils aiment les sciences, on ne peut pas ne pas comprendre les mathématiques. Des questions importantes sont également soulevées, comme la place des enfants à l'école. N'ont-ils pas, parfois, l'impression d'être nuls et de servir à rien ? N'ont-ils pas peur de décevoir leurs parents ? Carola Wimmer explique d'une très belle manière que l'on ne peut pas être bon partout, qu'on a tous des difficultés, mais qu'il y a forcément une (ou plusieurs) chose dans laquelle on excelle. C'est pourquoi, même si les personnages ne sont pas inoubliables, ils permettront aux petites filles et même au petit garçon, de se reconnaître facilement dedans. Notamment avec Mika qui a un sacré caractère, mais qui n'en reste pas moins attachante. Pour conclure, même si je pense avoir dépassé l'âge pour apprécier ce roman jeunesse à sa juste valeur, Whisper reste une belle découverte. Si je déplore la banalité de l'intrigue, il ne fait aucun doute que les plus jeunes lecteurs seront charmés par cette belle histoire d'amitié riche en rebondissements.
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Avec un titre intriguant et un résumé alléchant, je m'attendais à passer un très bon moment de lecture. Malheureusement, j'ai bien failli, à plusieurs reprises, avorter ma lecture…
Je ne vais pas y aller par quatre chemins et j'avoue que pour trouver des points positifs à cette lecture, j'ai eu énormément de mal. Ce n'est pas le premier roman que je lis de cet auteur et pour la deuxième fois consécutive, il s'agit d'une déception. Le problème ne vient pas de sa plume, j'en suis persuadée. J'aime beaucoup son style et c'est l'un de ses points forts. Je crois que ses œuvres contemporaines ne sont tout simplement pas faites pour moi. Et c'est bien dommage, parce qu'elles ont souvent beaucoup de potentielles à mes yeux. J'ai constaté que les romans contemporains de Vincent Villeminot visent surtout des thèmes d'actualité et qui nous parle à tous. Malheureusement, pour cette histoire, l'auteur essaie de faire passer trop de messages poignants et forts et à trop vouloir en faire, il perd presque toute crédibilité. Par ailleurs, hors cette thématique, on a un vrai suspens qui se met en place, notamment vers la fin et qui à su, je l'avoue, me tenir en haleine. Je dirais que les cinquante dernières pages étaient haletantes. Mais pour le reste, j'ai eu le sentiment qu'il souhaitait juste que ce soit ''époustouflant'' et tant pis si l'histoire est dénuée de toute logique et devient à la limite de l'improbable. Ensuite, il y a cet immense point d'interrogation qui persiste, cette petite touche de paranormal qui sort de nulle part et qui, à mon sens, n'apporte rien de bon à l’œuvre. Les actions, le récit, tout se déroule trop vite. Il faut dire que l'auteur cible un public jeune et a préféré favoriser un roman court. Le problème, c'est qu'on n'a que très peu d temps pour apprécier les personnages ou même la romance naissante entre le héros et Selma, la nouvelle. Nous suivons des adolescents dans un internat en Suisse et que dire… J'ai retrouvé une ribambelle de clichés sur les jeunes. Je ne pourrais pas vous les citer, mais ce sont les mêmes qu'habituellement, rien de bien nouveau. De ce fait, les personnages ne m'ont pas touché et m'ont même agacés. Impossible de me retrouver en eux et pourtant, un jour, j'ai eu le même âge ! Pour conclure, Le copain de la fille du tueur fut une lecture laborieuse et qui malgré son potentiel énorme est parsemée de trop gros défauts ; récit qui manque de crédibilité, qui va trop vite, personnages clichés, etc. Après deux déceptions dans le registre contemporain avec cet auteur, je ne pense pas que je renouvellerai l'aventure. En revanche, j'en attends beaucoup de ses autres romans.
Merci beaucoup aux éditions Michel Lafon, ainsi qu'à Camille pour leur confiance et cette sympathique lecture.
J'avais beaucoup aimé PhonePlay de la même auteure et comme le résumé m'intriguait énormément, je me suis lancée tenter par son nouveau roman. Bien qu'en ayant passé un très bon moment en compagnie des deux personnages, je suis un peu plus mitigée quant à cette histoire. Nous suivons Alexie, âgée de seize ans et qui mène une vie tout bonnement banale. Jusqu'au soir où, pousser par sa mère et sa voisine, elle fait la rencontre de son mystérieux voisin de deux ans son aîné. Jérémy est mystérieux et à un goût prononcé pour le risque, ne vivant que pour l'adrénaline. Très vite, Alexie va se retrouver au centre de défis tous plus fous à réaliser les uns que les autres. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en débutant ma lecture et c'est peut-être pour ça que j'ai été agréablement surprise par l'évolution de l'histoire. Toutefois, même si j'ai apprécié ma lecture, elle n'en reste pas moins en demi-teinte. Certaines choses m'ont vraiment laissé perplexe, voire même dérangé. Comme pour grand nombre de mes lectures, il y a de nombreux points positifs et négatifs, mais aujourd'hui, avec un peu de recule, je me demande si les points négatifs ne m'ont pas plus dérangé que ce que je pensais. Dans le résumé, il y a une vraie mise en avant des défis. On s'attend à ce qu'une grande partie du roman soit basé dessus, mais en fait, pas vraiment. On n'en a que très peu, tout comme les situations de mise en danger. Et c'est bien dommage. C'est sans doute l'une des choses que j'attendais le plus et je suis relativement déçue que cette thématique ne soit pas plus approfondie. Toutefois, défis ou non, l'histoire reste prenante. L'intrigue nous tient en haleine de la première à la dernière page et l'auteur réussi avec brio à titiller notre curiosité. J'aimais beaucoup Alexie dans les premiers chapitres. Elle paraissait être une adolescente forte et mature pour son âge. C'est quelque chose que j'apprécie vraiment chez les héroïnes et que je recherche de plus en plus. Seulement, au fil de ma lecture, je l'ai trouvé de plus en plus naïve et assez contradictoire entre ses pensées et ses actes. Je crois que le proverbe « l'amour rend aveugle » à prit tout son sens avec elle. Concernant Jérémy, je n'ai pas non plus été conquise. Et pourtant, les bruns ténébreux, c'est mon péché mignon. Il m'a vraiment laissé indifférente, peut-être parce qu'au final, on ne sait pas grand-chose de son histoire, de son passé. Il est très distant, sur la réserve et c'est assez difficile de le cerner. Je pense que connaître ses pensées m'auraient permis de l'apprécier à sa juste valeur. On sent que c'est un personnage torturé, mais la seule chose qu'on retient et qui nous est montré, c'est son côté manipulateur. Et cette manipulation, on la ressent dans la romance. Leur amour n'est basé que là-dessus. Elle en devient presque malsaine… Pour terminer sur une note plus positive, je vais parler brièvement de la fin qui m'a laissé sur les fesses. Je n'étais pas préparé à ça ou peut-être que si, mais que je ne souhaitais tout simplement pas y croire. A vrai dire, même si elle m'a fait grincer des dents, je suis bien obligée d'avouer qu'à mes yeux, elle est parfaite. Pour conclure, malgré de nombreux points négatifs Ne t'attache pas est un roman qui saura captiver ses lecteurs jusqu'à la toute dernière page grâce à son intrigue vraiment bien menée. Il s'agit d'une histoire qui mérite d'être lue, ne serait-ce que pour sa fin, puisqu'il ne fait aucun doute que les plus sensibles d'entre nous en seront bouleversés. Un très grand merci aux éditions Michel Lafon ainsi qu'à Camille pour leur confiance et m'avoir permis de lire ce roman.
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai découvert Jay Asher – il y a déjà sept ans ! – avec son roman Treize raisons. J'avais eu un réel coup de cœur pour cette œuvre et en découvrant cette nouvelle sortie, je ne pouvais décemment pas passer à côté. Et que dire de plus si ce n'est que j'ai adoré ? Nous suivons Sierra, une lycéenne dont les parents tiennent une ferme à sapin dans l'Oregon. Chaque année, ils prennent la route pour vendre leurs sapins de Noël en Californie, obligeant l'adolescente de quitter ses meilleures amies. Mais c'est aussi l'occasion pour elle de retrouver Heather, une amie d'enfance. Ainsi, Sierra vit deux vies: sa vie dans l'Oregon et sa vie à Noël. En laisser une, entraîne toujours un manque. Jusqu'à cette année, lorsqu'elle fait la rencontre de Caleb et qu'une vie en éclipse une autre. Seulement, une rumeur circule au sujet du jeune homme et elle est des plus graves. J'ai très vite été charmée par l'ambiance que dégage ce roman. L'hiver, Noël, romance, il n'en faut pas beaucoup pour me séduire. Surtout lorsque cette lecture débute quand le froid commence à s'installer. De plus, ça été un véritable bonheur de suivre la relation qu'entretiennent Sierra et ses parents avec les sapins qu'ils vendent. On ressent vraiment qu'ils ont cette attache qu'eux seuls peuvent comprendre, qu'au-delà de leur travail, c'est avant tout sentimental. C'était très beau à lire et à découvrir. Sans surprise, nous retrouvons une fois de plus un thème qui tient à cœur l'auteur ; les rumeurs. J'ai beaucoup apprécié la façon dont il présente le côté malsain de ces actes. Même si cet aspect-là du roman est moins développé, l'auteur met un point d'honneur à démontrer que de simples on-dit peuvent détruire une personne et que malgré toutes les bonnes actions qu'on peut faire, une erreur peut nous cataloguer à vie. What Light c'est avant tout une romance et c'est ce qui est mis en avant. On retrouve le schéma traditionnel et typique : l'héroïne qui rencontre le bad boys et la meilleure amie qui la prévient de ne surtout pas s'en approcher. C'est vu et revu et j'avoue avoir eu peur en débutant ma lecture. Et pourtant, malgré ces quelques clichés, c'est une histoire pleine de douceur qui s'offre à nous. J'ai été attendri de la première à la dernière page. Concernant les personnages et bien malgré toutes les éloges que je peux faire au sujet de ce roman, je n'ai pas particulièrement réussi à m'attacher. Les amies de Sierra ont des réactions un peu disproportionnées et qui ne sont pas vraiment en raccord avec leur âge. J'avais souvent l'impression de faire face à des collégiennes et j'étais un peu déboussolée. Sierra, elle pourrait être mademoiselle tout le monde. On s'identifie facilement à elle et c'est sa simplicité qui fait tout son charme. Pour ce qui est de Caleb, c'est sans aucun doute le personnage qui m'a le plus touché. Peut-être parce qu'il se livre plus et qu'on découvre petit à petit, ses sentiments et tout l'impact que cette rumeur a pu avoir sur lui. Pour conclure, What Light est un excellent roman pour les fêtes. Loin des sujets graves de Treize Raisons, Jay Asher aborde tout de même des thèmes poignants, le tout autour d'une histoire d'amour qui saura conquérir les plus romantiques. À dévorer sans modération !
Un très grand merci aux éditions Sarbacane pour leur confiance et m'avoir permis de découvrir ce roman.
J'affectionne tout particulièrement les romans de la collection Pépix et au vu du résumé de ce petit nouveau, j'étais persuadée que je passerais un excellent moment de lecture. D'autant plus qu'il s'agissait de mon premier Pépix dit ''noir''. Alexandre, élève de 5e ne passe pas la meilleure rentrée ; ses amis l'ont abandonné et il subit les harcèlements de Théo et de sa bande. Mais tout change lorsque Sara, la nouvelle du collège l'aide à échapper à ces brutes. C'est d'ailleurs en se réfugiant chez elle qu'ils font la connaissance de Courantd'Air, un nuage de particules vivants, autrement appelé un Aérien. L'histoire est assez courte, reprend les bases classiques des romans jeunesses et fantastique, avec une intrigue vraiment bien ficelée. Les premiers chapitres nous permettent de faire la connaissance des héros et quelques pages plus loin, une course contre la montre pour sauver la ville entière débute. Dévoré en quelques heures, j'ai énormément aimé suivre les aventures d'Alexandre et Sara. Destiné aux adolescents entre onze et quatorze ans, ce roman aborde des sujets susceptibles de toucher les plus jeunes, mais aussi les moins jeunes. L'autrice nous parle avec légèreté et beaucoup de délicatesse, de deuil, de harcèlement, de la colère et surtout de l'amitié. À travers ce roman, Marie-Catherine Daniel fait passer un très joli message. Les illustrations qui accompagnent le récit sont vraiment magnifiques. Elles s'accordent à la perfection avec les différentes scènes clefs de l’œuvre. Lorsque je lis un roman illustré, j'ai toujours un peu peur que les illustrations prennent plus de place que le récit, mais ici, j'ai presque regretté qu'il n'y en aient pas un tout petit peu plus. Les personnages sont attachants et font très réels. Ils sont comme nous tous, avec leurs défauts et leurs qualités. N'importe quel adolescent pourrait se reconnaître en eux et ainsi partir à l'aventure à leur côté. En conclusion, Les Aériens est un thriller fantastique qui ne manque pas d'originalité. Un roman qui devrait satisfaire les plus jeunes et pas que. |
@Aliybooks
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Avril 2018
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